« Un mode de vie artificiel, une hygiène alimentaire déséquilibrée (…), une surconsommation de médicaments ont amené un lot de nouveaux problèmes pour la santé humaine. Un nombre important de pathologies virales, un accroissement des mycoses et des allergies, l’apparition de germes pathogènes résistants aux antibiotiques, l’augmentation des pathologies auto-immunes poussent les scientifiques à la réflexion et à la recherche de solutions nouvelles car la chimie de synthèse semble limitée, en tout cas momentanément, pour aborder ces pathologies qui touchent très souvent le système immunitaire, cette capacité de défense naturelle que possède tout être vivant.
L’immunité des individus est fabriquée pour plus de 50% par la flore commensale, par les germes saprophytes au niveau des intestins, des muqueuses buccales et vaginales et de la peau. Les multiples réactions métaboliques et enzymatiques qui s’y produisent assurent notre défense vis-à-vis d’agresseurs externes tel que les virus, les parasites et les bactéries pathogènes.
Pour traiter rapidement une affection, une antibiothérapie est souvent mise en place avec pour résultat une guérison quasi instantanée. Un des effets secondaires est la destruction partielle de la flore saprophyte responsable de notre immunité. La faiblesse de celle-ci favorisera le retour d’une autre maladie virale ou microbienne qui sera, une fois de plus, solutionnée par un antibiotique. Si l’on n’y prend garde, le patient entre dans la spirale où plus il prend d’antibiotiques, plus son immunité diminue et plus le risque de récidive infectieuse est important.
L’action anti-infectieuse des huiles essentielles est eubiotique, c’est-à-dire qu’elle favorise le retour à la vie. En effet, différentes publications montrent un respect des huiles essentielles pour la flore intestinale. Dans ce domaine médicale des affections virales ou antibio-résistantes se trouve le grand intérêt des huiles essentielles. »
Dominique Baudoux, spécialiste des huiles essentielles et auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation et de formation professionnelle.
Je souhaite ajouter la grande prudence nécessaire lorsque l’on utilise les huiles essentielles. L’aromathérapie est une thérapie très efficace mais potentiellement dangereuse si on ne respecte pas les bons dosages et les modes corrects d’utilisation
(par voie transcutanée et correctement diluées dans de l’huile végétale ou par voie rectale qui est la « voie royale ! » car les huiles essentielles passent dans le sang en court-circuitant le foie - préparation de suppositoires avec excipient adapté). Attention toutefois à la voie orale car les huiles essentielles prises sur un sucre ou dans de l’eau (directement sans excipient) peuvent être nuisibles. Dans certains cas, il est possible de faire préparer des gélules en pharmacie.
Dernière précision : toujours choisir des huiles essentielles de haute qualité (et attention, le label bio n’est pas toujours garant de qualité). Veillez aussi à la présence d’un des deux labels : HEBBD ou HECT. Vous pourrez être alors certains d’avoir une huile essentielle de qualité (choix des origines, qualité de l’espèce botanique, qualité des méthodes d’extraction utilisées (distillation à la vapeur d’eau ou extraction à froid, garantie 100% pure et naturelle, non diluée, non reconstituée). J’aime beaucoup la marque Pranarôm (Bio et HECT).