Une idée de crêpes salées


Pour une dizaine de galettes

120 g de farine de sarrasin
60 g de farine de riz complet
30 g de farine de châtaignes
1/2 litre de lait d’avoine
Huile d’olive
1 oeuf
Une idée de garniture salée… après à vous d’inventer et d’agrémenter selon vos envies !
500 gr de courge
400 gr de champignons de Paris
2 filets de poulet
1 cuillère à soupe de purée d’amandes complètes

Commencez par tamiser la farine de châtaignes puis mélangez-la avec la farine de sarrasin et la farine de riz.

Incorporez le lait d’avoine en remuant au fouet et ajoutez une cuillerée à café d’huile d’olive.
Laissez reposer 30 minutes.

Pendant que la pâte repose, vous pouvez préparer la compotée en épluchant et en coupant la courge en petits dés dans une cocotte à fond épais.
Ajoutez une cuillerée à soupe d’huile d’olive, du sel aux herbes et laissez cuire à feu doux à l’étouffée.
Coupez vos filets de poulets en petits dès et faites les cuire dans une poêle chaude, ajoutez ensuite les champignons en lamelles.

Quand c’est le moment de la préparation des galettes, rajoutez un oeuf à la préparation.
Faites cuire votre crêpe et quand vous la retournez, tartinez légèrement avec un peu de purée d’amandes complètes,  déposez quelques cuillerées de compotée de courge, parsemez de dès de poulet et de champignons sautés.

Servies avec une belle salade verte, ces galettes salées vous offrent un repas complet et de saison.

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Voyage au coeur des fleurs de Bach

Je viens de recevoir deux très beaux cadeaux sur les fleurs de Bach…

Un petit livre magnifiquement illustré, qui reprend chaque fleur et ses principales spécificités (je pense que je partagerai bientôt avec vous quelques pages…) et un DVD, inspiré de ce livre, qui est une belle introduction à la thérapie florale.







C’est à Ulrich Rampp, fondateur de Biofloral, que nous devons cette belle initiative. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce dernier chez lui en Auvergne et je suis très touchée par sa volonté farouche, malgré l’immense succès de Biofloral, de rester au plus près de la nature.
A noter aussi la participation de Dominick Léaud-Zachoval, spécialiste et formateur en fleurs de Bach.
Et puis le petit clin d’oeil avec les « éditions Clématis », j’adore !

Un Grand Merci !


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L’aromathérapie : une allopathie naturelle ?

« Un mode de vie artificiel, une hygiène alimentaire déséquilibrée (…), une surconsommation de médicaments ont amené un lot de nouveaux problèmes pour la santé humaine. Un nombre important de pathologies virales, un accroissement des mycoses et des allergies, l’apparition de germes pathogènes résistants aux antibiotiques, l’augmentation des pathologies auto-immunes poussent les scientifiques à la réflexion et à la recherche de solutions nouvelles car la chimie de synthèse semble limitée, en tout cas momentanément, pour aborder ces pathologies qui touchent très souvent le système immunitaire, cette capacité de défense naturelle que possède tout être vivant.

L’immunité des individus est fabriquée pour plus de 50% par la flore commensale, par les germes saprophytes au niveau des intestins, des muqueuses buccales et vaginales et de la peau. Les multiples réactions métaboliques et enzymatiques qui s’y produisent assurent notre défense vis-à-vis d’agresseurs externes tel que les virus, les parasites et les bactéries pathogènes.

Pour traiter rapidement une affection, une antibiothérapie est souvent mise en place avec pour résultat une guérison quasi instantanée. Un des effets secondaires est la destruction partielle de la flore saprophyte responsable de notre immunité. La faiblesse de celle-ci favorisera le retour d’une autre maladie virale ou microbienne qui sera, une fois de plus, solutionnée par un antibiotique. Si l’on n’y prend garde, le patient entre dans la spirale où plus il prend d’antibiotiques, plus son immunité diminue et plus le risque de récidive infectieuse est important.

L’action anti-infectieuse des huiles essentielles est eubiotique, c’est-à-dire qu’elle favorise le retour à la vie. En effet, différentes publications montrent un respect des huiles essentielles pour la flore intestinale. Dans ce domaine médicale des affections virales ou antibio-résistantes se trouve le grand intérêt des huiles essentielles. »

Dominique Baudoux, spécialiste des huiles essentielles et auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation et de formation professionnelle.


Je souhaite ajouter la grande prudence nécessaire lorsque l’on utilise les huiles essentielles. L’aromathérapie est une thérapie très efficace mais potentiellement dangereuse si on ne respecte pas les bons dosages et les modes corrects d’utilisation 
(par voie transcutanée et correctement diluées dans de l’huile végétale ou par voie rectale qui est la « voie royale ! » car les huiles essentielles passent dans le sang en court-circuitant le foie – préparation de suppositoires avec excipient adapté). Attention toutefois à la voie orale car les huiles essentielles prises sur un sucre ou dans de l’eau (directement sans excipient) peuvent être nuisibles. Dans certains cas, il est possible de faire préparer des gélules en pharmacie.

Dernière précision : toujours choisir des huiles essentielles de haute qualité (et attention, le label bio n’est pas toujours garant de qualité). Veillez aussi à la présence d’un des deux labels : HEBBD ou HECT. Vous pourrez être alors certains d’avoir une huile essentielle de qualité (choix des origines, qualité de l’espèce botanique, qualité des méthodes d’extraction utilisées (distillation à la vapeur d’eau ou extraction à froid, garantie 100% pure et naturelle, non diluée, non reconstituée). J’aime beaucoup la marque Pranarôm (Bio et HECT).

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La thérapie florale du docteur Bach : simplicité et originalité

Avant de devenir un pionnier de la medecine alternative, le Dr Edward Bach (1886-1936) fut d’abord un praticien orthodoxe de la médecine.
Peu satisfait des procédure conventionnelles de diagnostic et de traitement des maladies – qu’il avait apprises à l’école de médecine et appliquées d’abord à l’hôpital, puis dans son cabinet de Harley Street -, le Dr Bach se tourna dans un premier temps vers l’homéopathie. Comme Samuel Hahnemann, le fondateur de cette approche thérapeutique, Edward Bach avait la conviction que « le patient est toujours l’artisan de sa propre guérison ».

L’homéopathie et son expérience personnelle enseignèrent beaucoup au Dr Bach, mais il voulut aller plus loin; il finit par se retirer et décida de concevoir sa propre méthode thérapeutique. Il s’attela à la tâche dans les années 1920 et s’y consacra jusqu’à sa mort en 1936, peu après qu’il eut mis la dernière main à son oeuvre majeure, Les Douze guérisseurs et autres remèdes.  Il s’agit d’un ouvrage simple et accessible. Le Dr Bach tenait à ce que « sans la moindre connaissance en médecine », les élixirs « puissent être facilement accessibles et utilisables par n’importe quel foyer ».

Dans une conférence de 1936, il insista sur le fait que « ce n’est pas la maladie qui importe, mais le patient, la façon dont il est affecté,  qui est notre véritable guide pendant le traitement ».

Les élixirs floraux s’utilisent par voie interne, en cure de 3 semaines en général ou plus ponctuellement si nécessaire.

J’aime proposer l’utilisation des quintessences florales lors des soins et massages (en incorporant quelques gouttes de l’élixir correspondant à l’état de la personne dans l’huile de massage ou la crème de soin), car celles-ci ajoutent à  la relaxation physique une détente psycho-émotionnelle.


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La réflexologie plantaire : bien plus qu’un massage…

L’existence de zones réflexes plantaires et leur utilisation à des fins thérapeutiques sont connues depuis environ 5000 ans. On présume que l’acupuncture et la réflexologie plantaire ont la même racine, mais la preuve incontestable de l’exercice de la réflexologie plantaire vient de l’Egypte où l’on a retrouvé gravées sur des tombeaux des scènes de soins en réflexologie. Cette origine très ancienne reflète notre recours instinctif au sens du toucher pour soigner, apaiser, soulager…

En Occident, à la fin du 19ème siècle, plusieurs médecins développèrent une technique de réflexologie, c’est-à-dire d’action sur des organes par la pression de points situés à distance. Ce courant actif en Angleterre, en Allemagne et aux Etats-Unis s’est finalement éteint dans le milieu médical, probablement à cause de l’enthousiasme suscité par la découverte des molécules chimiques , dont on pensait qu’elles allaient résoudre tous les problème de santé. Mais ces recherches ont été reprises par Eunice Ingham (1889-1974), kinésithérapeute américaine, qui a développé une méthode à la base de toutes les techniques de réflexologie plantaire en usage aujourd’hui.

Cette pratique millénaire nous enseigne que tout notre corps est représenté en miroir sur nos pieds. Nos stress & déséquilibres s’y inscrivent aussi.

Une pratique régulière de la réflexologie plantaire permet d’alléger les tensions et d’éliminer en douceur nos toxines, mais aussi de stimuler les nombreux processus naturels d’auto guérison du corps.

Renforçant notre vitalité et notre mental, elle permet également une action sur notre santé globale tant curative que préventive.

Bien plus qu’un simple massage détente, la réflexologie plantaire est véritablement une thérapie manuelle qui agit sur le symptôme,
et va même plus loin en traitant le terrain sur lequel ce symptôme a pu se développer.

C’est ainsi qu’elle se rapproche de la naturopathie et qu’elle en est un précieux adjuvant.

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